“Je n’ai rien ressenti à la mort de ma mère.”
“Est-ce que je suis un monstre ?”
“Pourquoi les autres pleurent et pas moi ?”
“Qu’est-ce qui cloche chez moi ?”
Ces phrases, vous êtes nombreux à vous les être déjà dites. Et pourtant, ce silence émotionnel, ce vide intérieur, n’est pas une anomalie.
C’est même parfois… vital.
Un mécanisme de défense neurologique
Quand une émotion est trop intense, trop brutale, trop insoutenable, le cerveau peut couper. Il gèle. Il anesthésie le système émotionnel. Ce n’est pas un bug. C’est un réflexe de survie.
Selon le psychiatre Christophe Fauré, ce phénomène est fréquent après un décès soudain ou un choc profond. Il s’agit d’une stratégie naturelle du cerveau pour éviter la rupture intérieure.
“Vivre le deuil au jour le jour” – Dr Christophe Fauré
Le “syndrome du cœur brisé” existe vraiment
Ce que la science confirme : certaines personnes peuvent mourir littéralement de chagrin.
Un choc émotionnel violent peut provoquer un arrêt cardiaque, appelé syndrome de Takotsubo — ou “syndrome du cœur brisé”.
🩺 Étude publiée dans le European Heart Journal (2021) : ce syndrome touche surtout les personnes très affectées émotionnellement après une perte.
C’est pourquoi le cerveau, parfois, préfère éteindre les émotions plutôt que de risquer la casse.
Ce n’est pas un manque d’amour
- Ne pas pleurer
- Ne pas ressentir de tristesse
- Ne pas “réagir comme il faudrait”
… ce n’est pas une preuve d’indifférence.
Ce n’est pas une absence d’amour.
C’est juste que vous vous protégez. Que votre système nerveux gère le choc à sa manière. Et c’est OK.
Alain : “Je n’ai rien ressenti à la mort de ma mère”
Témoignage :
“Pas de pleurs, pas de colère. Rien du tout. Ma sœur a pleuré. Moi, j’étais figé. Mécanique. Je me suis senti coupable pendant longtemps…”
Ce vide, beaucoup le vivent. Mais peu en parlent.
Chez CLAP DE FIN, on ouvre un espace pour ça aussi : ce deuil silencieux, ce deuil sans larmes, qu’on croit “raté” alors qu’il est juste… différent.
Et vous ?
Avez-vous déjà vécu un deuil sans émotions visibles ?
Vous êtes-vous demandé s’il y avait quelque chose qui clochait chez vous ?
Racontez-nous en commentaire.
Et suivez CLAP DE FIN : on parle de la mort autrement, sans tabou, pour aider les vivants à avancer.
