On se pointe plus facilement à un enterrement qu’à un anniversaire. Ironique, non ?
Et pourtant, c’est un fait.
Même si la personne décédée n’était pas très proche, 8 Français sur 10 estiment que la présence aux obsèques est importante.
C’est le résultat d’une étude menée par le Crédoc pour la CSNAF en 2022.
La mort reste un moment social majeur
Même dans une société qui évite de parler de la mort, les obsèques restent un rituel collectif incontournable.
Un dernier hommage. Un acte symbolique.
Un moment où l’on marque la fin, ensemble.
On peut fuir les discussions sur la mort, mais on ne fuit pas l’enterrement.
Pourquoi ? Peut-être parce que…
L’enterrement crée du lien, même entre personnes éloignées.
Il impose un temps d’arrêt dans un quotidien trop rapide.
Il réaffirme des valeurs collectives : solidarité, respect, mémoire.
Il rappelle que la mort, malgré les silences, reste un repère universel.
Les anniversaires, eux, s’oublient. Les enterrements, non.
C’est peut-être là que tout se joue.
On peut décliner une invitation à un anniversaire par manque de temps ou d’envie.
Mais on se rend à des funérailles, parfois sans bien connaître la personne.
Parce que ce rituel de fin de vie nous touche profondément, même si l’on ne met pas toujours les mots dessus.
Chez CLAP DE FIN, on veut continuer à en parler
Sans détour.
Avec un brin de recul, parfois d’humour noir.
Mais toujours avec humanité.
Parce qu’on ne peut pas vraiment comprendre la vie si on évite la question de la mort.
Et que ces rituels collectifs disent quelque chose de fondamental : notre besoin de liens, de sens, de repères.
Et vous ?
Qu’est-ce qui vous pousse à vous rendre à des obsèques, même lorsque la personne n’était pas très proche ?
Partagez votre point de vue en commentaire.
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