On entend souvent : “Tu dois tourner la page”, “Il faut passer à autre chose”, “Il est temps de faire ton deuil.”
Mais si ces phrases faisaient plus de mal que de bien ?
Et si le deuil n’était pas une page qu’on tourne, mais une présence qu’on apprend à vivre autrement ?
Christophe Fauré : “Le deuil est un travail d’intégration”
Le psychiatre et auteur Christophe Fauré explique que le deuil ne consiste pas à oublier.
Il parle d’un travail d’intégration :
“Il ne s’agit pas d’effacer la douleur ni d’arrêter d’aimer. Mais de faire une place à l’absence dans notre quotidien.”
Source : “Vivre le deuil au jour le jour”, “Après le suicide d’un proche”
Parfois, ce travail prend des mois. Parfois, il dure toute une vie.
Et non, ce n’est pas un échec.
Ce n’est pas un “deuil raté”.
C’est juste… aimer encore.
“Le deuil ne disparaît pas, il se transforme”
C’est une idée que beaucoup de personnes endeuillées comprennent intuitivement :
la douleur devient moins vive, mais elle reste là, sous d’autres formes.
Parfois, elle devient inspiration. Parfois, elle surgit sans prévenir.
Et vous, où en êtes-vous ?
Cette phrase vous parle-t-elle ?
4 Français sur 10 estiment qu’on ne se remet jamais complètement d’un deuil
Ce chiffre dit quelque chose de profond.
Le deuil laisse des traces à vie.
C’est une perte qui redéfinit tout.
Une douleur peut s’apprivoiser, mais elle ne s’éteint pas.
Alors pourquoi mettre la pression à ceux qui “ne vont toujours pas mieux” au bout de 3 mois ? de 6 mois ? d’1 an ?
Ce que CLAP DE FIN défend :
On ne « réussit » pas un deuil.
On ne le « termine » pas.
On apprend à cohabiter avec.
Parler de la mort, c’est aussi soulager les vivants.
Et ça commence par entendre que votre peine est légitime. Même longtemps après. Même si elle dérange.
Et vous ?
Que pensez-vous de cette phrase : “Le deuil ne disparaît pas, il se transforme” ?
Racontez en commentaire.
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