Et si on réapprenait à mourir ?

En Occident, la mort a été progressivement médicalisée, institutionnalisée, cachée. Elle ne se vit plus à la maison, elle se gère à l’hôpital, sous anesthésie sociale. Elle est devenue un événement technique, un moment d’effacement, pris en charge à distance, loin des proches et des rituels.

Selon la sociologue Céline Lafontaine, cette mise à distance de la mort n’a rien de naturel. Elle est culturelle. Elle est le résultat d’une société qui a voulu exiler la fin de vie hors du quotidien.

Dans d’autres cultures, la mort reste collective, enseignée dès l’enfance, ritualisée. On y apprend à bien mourir comme on apprend à bien vivre.

Et ce tabou a un coût immense pour les vivants :

On ne sait plus comment accompagner la fin de vie.

On se retrouve démunis face à la mort d’un proche.

On vit le deuil dans le silence, sans mots ni repères.

On transforme un moment profondément humain en procédure administrative.

“À force de ne plus voir la mort, on ne sait plus quoi en faire. Ni comment la vivre, ni comment la dire.”
— Céline Lafontaine, La société postmortelle

Et vous, si on vous apprenait à bien mourir… vous écouteriez ?

Et si on faisait enfin de la mort un sujet de vie ?
Et si on apprenait à l’apprivoiser, à la préparer, à en parler sans honte ?
C’est le pari de CLAP DE FIN : parler de la mort pour soulager les vivants.
Rejoignez-nous pour changer notre rapport à la mort. Ensemble.

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